Le Ministre chargé des Droits de l’Homme, Maître Pacôme Yawovi ADJOUROUVI, a ouvert, ce vendredi 9 août 2024 à Lomé, l’atelier de validation nationale du troisième rapport périodique du Togo sur la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
Les droits économiques, sociaux et culturels (DESC) sont des droits humains qui concernent les conditions sociales et économiques essentielles à une vie digne et libre. Ils sont liés au travail, à la sécurité sociale, à la santé, à l’éducation, à l’alimentation, à l’eau, au logement, à un environnement sain et à la culture. Conscient de l’importance de ces droits, notre pays, soucieux de renforcer leur réalisation progressive, est partie au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels depuis le 24 mai 1984.
Tous les pays membres des Nations Unies ayant ratifié cette charte ont l’obligation, conformément à l’article 16 alinéa 1 du Pacte, d’élaborer et de soumettre un rapport national. C’est donc pour permettre au Togo de s’acquitter de cette obligation et d’entretenir un dialogue constructif avec le Comité des droits économiques, sociaux et culturels que le ministère chargé des droits de l’homme a organisé plusieurs rencontres et ateliers avec les acteurs concernés dans le cadre du processus d’élaboration du rapport objet du présent atelier sur les mesures prises par le Togo pour donner effet aux stipulations de la Convention. L’objectif assigné aux travaux de l’atelier est d’enrichir et de valider le rapport du Togo sur la mise en œuvre du Pacte international relatif aux DESC dans un processus participatif, transparent et inclusif. Il s’agit d’évaluer le cadre juridique de la réalisation des DESC ainsi que les autres mesures prises par le Togo en la matière.
Dans son discours d’ouverture, le Ministre Pacôme Yawovi ADJOUROUVI a énuméré la panoplie d’actions et de réalisations du Togo, sous la houlette du Chef de l’État, SEM Faure Essozimna GNASSIMGBE, visant le bien-être social, la participation et l’égalité. Il a cité, entre autres, plusieurs initiatives telles que la feuille de route gouvernementale 2020-2025, le Fonds National de Finance Inclusive (FNFI), le Fonds d’Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes (FAIEJ), les cantines scolaires, le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (PAEIJ-SP), et l’Assurance Maladie Universelle (AMU). Ces initiatives ont été mises en place par le gouvernement pour la promotion des droits économiques, sociaux et culturels. Il a également remercié les membres de la Commission interministérielle de rédaction des rapports et de suivi des recommandations sur les droits de l’homme, les représentants des institutions nationales, la société civile et tous les acteurs concernés pour leur implication dans le processus d’élaboration des rapports à soumettre aux organes des droits de l’homme en général, et au Comité des DESC en particulier. « Je vous exhorte à faire preuve d’objectivité pour évaluer de manière juste les progrès enregistrés et les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des stipulations de la Convention », a-t-il conclu.
Pour sa part, le Directeur de la législation et de la protection des droits de l’homme, M. Abdoul-Gafaou AKPAOU, a souhaité la bienvenue aux participants composés de représentants des institutions de la République, des membres de la Commission interministérielle de rédaction des rapports et de suivi des recommandations sur les droits de l’homme (CIRR), ainsi que des représentants de la société civile. Il a, en outre, rappelé les différentes étapes ayant conduit à cet atelier de validation.