Les 16 et 17 décembre 2024, le ministère des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République (MDHFCRIR) a organisé une session de formation à Lomé pour renforcer les capacités de son personnel sur la budgétisation sensible au genre (BSG).
Cette initiative, pilotée par la Cellule Focale Genre (CFG) du ministère des droits de l’homme, vise à intégrer la dimension genre dans la gestion des finances publiques en alignement avec l’Objectif de développement durable (ODD) 5.
Animée par deux expertes du ministère de l’Économie et des Finances, Mme Hoafo Amé Mawusé épouse Akomegni et Mme Amegadzie Essianyo, la formation a permis à une vingtaine de cadres du ministère de se familiariser avec les concepts clés du genre, les méthodologies de marquage budgétaire et leur application pratique. Pendant deux jours, les participants ont exploré comment la BSG peut devenir un levier puissant pour renforcer l’efficacité budgétaire, promouvoir la justice sociale et garantir une transparence accrue dans la gestion des ressources publiques.
Dans son discours d’ouverture, M. Talim Anathère, Secrétaire général du ministère, a souligné que cette initiative s’inscrit dans la feuille de route 2020-2025 du gouvernement, qui place l’inclusion sociale et la promotion de la paix au cœur de ses priorités stratégiques. « En réaffirmant son engagement en faveur d’un développement équitable, le MDHFCRIR démontre que la BSG est bien plus qu’un simple outil technique : elle constitue une approche transformatrice, capable de produire des politiques publiques plus justes et mieux adaptées aux besoins réels de toutes les couches de la société », a-t-il ajouté.
De son côté, M. Oubo M’bo, Directeur du renforcement démocratique et Président de la CFG, a mis en avant l’importance de cette initiative dans le contexte actuel. Dans son mot de bienvenue, il a rappelé que la BSG n’est pas qu’un enjeu technique, mais une démarche qui reflète les valeurs fondamentales d’équité et d’inclusion. « En travaillant à intégrer la dimension genre dans nos budgets, nous faisons bien plus que respecter des engagements internationaux : nous posons les bases d’un Togo où chaque citoyen, quelle que soit son identité, peut contribuer pleinement au développement national », a-t-il déclaré. Il a également salué la mobilisation des participants et remercié les formatrices pour leur expertise et leur engagement, soulignant que cette collaboration est essentielle pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par le ministère.
Un prochain atelier viendra renforcer cette dynamique en se concentrant sur l’élaboration de documents budgétaires qui intègrent les principes et outils de la BSG.
