La participation à la gestion des affaires publiques est un droit reconnu aux citoyens dans la Déclaration universelle des droits de l’homme en son article 21 alinéa 1 qui dispose : « Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis ». Ce droit réaffirmé par plusieurs documents nationaux, régionaux et internationaux met la jeunesse au centre de la participation effective aux processus démocratiques, de développement et de la gestion des affaires publiques.
S’inscrivant dans cette logique, le Ministère des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République (MDHFCRIR) a rassemblé, ce 26 juillet 2022, trente (30) jeunes des partis politiques et des acteurs de la société civile pour une journée de réflexion et d’échanges sur leur engagement et sur la démocratie représentative. Cette rencontre a été placée sous le thème général : « Jeunesse, engagement politique et démocratie représentative » en lien avec la feuille de route du gouvernement 2020-2025.
Cette rencontre s’inscrit, selon le directeur du renforcement démocratique, M. OUBO M’bo, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de consolidation de la démocratie et de la paix pour un développement durable, en son axe 1, à savoir le « renforcement de la culture démocratique ». Cette action s’insère aussi dans le programme 3 du budget programme du MDHFCRIR qui vise à « consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion ».
Il s’agissait spécifiquement, entre autres, d’encourager la participation politique des jeunes tout en les responsabilisant à jouer pleinement leur rôle à tous les niveaux et à exercer une influence sur les décisions politiques.
Le directeur de cabinet du ministère chargé des droits de l’homme, M. DJERI Adjawè, dans son discours d’ouverture, a mis l’accent sur l’unité qui doit prévaloir en dépit de l’appartenance à différents partis politiques, notamment pour contrer l’ennemi et préserver l’intégrité de la patrie devant la montée de l’extrémisme violent et le terrorisme qui menacent la sous-région.